Voilà la vidéo que j’ai évoquée pendant la réunion de rentrée, pour expliquer le contrôle inhibiteur, cette capacité qui nous permet de remettre à plus tard un plaisir immédiat au profit de bénéfices à plus long terme.
Les enfants ont été suivi pendant leur adolescence et leur âge adulte, et n’avaient absolument pas les mêmes QI.
Walter Mischel a montré que, 12 ans après avoir passé le test, les adolescents qui avaient réussi à l’époque à différer la récompense pendant le plus longtemps (environ 20 minutes) étaient ceux qui avaient un meilleur self-control lors de situations frustrantes, qui résistaient le mieux aux sources de distraction au moment de se concentrer, qui étaient les plus intelligents et les plus confiants en leur propre jugement. Ils anticipaient, planifiaient mieux et arrivaient donc plus facilement à atteindre leurs objectifs. Ils ont également obtenus des résultats nettement meilleurs que les autres lors d’un examen standardisé.
A l’âge adulte, les enfants qui avaient réussi à différer leur gratification le plus longtemps sont devenus les adultes qui ont le mieux atteint leurs objectifs à long terme, ont poursuivi des études plus longues, ont moins succombé aux drogues dures, et ont un meilleur indice de masse corporelle.